Empirisme ?

Bonjour à tous,

En voyant cette vidéo Carbon Art il me semble qu'il n'y a aucune couche de fibre entre pain et sandwich !!!!

Quel est l'intérêt du sandwich ? Dans ce cas c'est tout le pain de polystyrène qui travaille et joue le rôle de sandwich !!!

Y a t-il des règles pour connaître la cohérence du choix des quatre couche de fibres : les 2 du sandwich supérieur et les 2 du sandwich inférieur ?

Bonjour Laplaya

il y a bien une strate de verre (je pense 90 ou 110gr) + renfort carbone (box aileron) entre le pain et l'airex....c'est l'opération de blocage
il imprègne les tissus sur une table avec un film plastique dessous....... le tout est retourné et placé sur le pain (a partir de  2min14 sur la vidéo)

concernant la cohérence des grammages sous et sur le sandwich, on voit de tout.... et cela dépend des materiaux utilisés (verre ou carbone)
quand a moi et ma faible expérience , j'essaye d’être autour d'un rapport de 2 
ex ..... blocage en  verre 110gr et strate extérieure en verre 2*110gr (voir 1x160 pour du carbone)

j’espère avoir répondu a tes questions 
d'autre membres ne devraient pas tarder a donner leurs avis
francois

Merci François, je continue mes recherches à ce sujet et posterai ici si je trouve de la matière !

Salut

Le principe du sandwich, c'est justement deux stratifiés espacés par un matériaux qui les maintient à distance l'un de l'autre.

On pourrait considérer une planche en monolythique comme un gros sandwich dont l'âme serait le polystyrène...mais une âme un peu "molle", avec le stratifié de pont qui travaille en flexion.

Dans un vrai sandwich, les peaux de part de d'autre du mince matériaux d'âme travaillent en traction et compression dans l'axe du flotteur.

Merci Antoine,

logiquement donc le pain de polystyrène ne sert pas mécaniquement à l'image des planches creuses en nid d'abeille (plus rigide que pvc), une techno vue en suisse surtout (AHD puis patrick ==> même fabricant ?)

Si, quand même, il sert à résister à la compression du pont, la peau de sandwich fait que cette compression est répartie et non plus localisée (zone de pieds par exemple). Le polystyrène est une mousse "élastique" par opposition à du polyuréthane qui est une mousse "plastique", qui ne reprend pas sa forme après compression.

Difficile à mesurer, mais je suis convaincu que lors de certaines réceptions, la planche subit un bon écrasement au niveau du pied de mât. Dans certaines limites, il revient à sa forme par élasticité une fois la contrainte supprimée, et heureusement !

Merci pour toutes ces explications !!!